Simoes Pereira, chef de l'opposition bissau-guinéenneA LA UNE AFRIQUE 

Afrique: L’opposition bissau-guinéenne, est-elle consciente de leur retard et qu’il faut passer à l’essentiel?

L’opposition bissau-guinéenne est-elle consciente du retard qu’elle fait causer à son pays et que le président Embalo Umaro se bat pour tenter de le réveiller et le placer sur le chemin des grandes nations de ce monde?

L’opposition bissau-guinéenne est-elle consciente du retard de la nation?

En date du 10 mai 2020, M. Domingos Simoes Pereira du PAIGC, a écrit à la CEDEAO, ces lignes : « Monsieur le président, à la suite de la nomination de M. Fernando Gomes à la fonction du procureur général de la république de la Guinée-Bissau, nous espérons que notre organisation régionale ne permettra plus que des personnes dont l’implication ou l’inaction a pu conduire à des crimes de sang, n’exerce de fonctions dans l’appareil d’état. Ce serait ouvrir la voie à de nouvelles crises politiques en Guinée-Bissau. Nos partis respectifs et tous les démocrates de notre pays mèneront sans relâche une lutte déterminée, jusqu’à ce M. Fernando Gomes soit démis de ses fonctions……. »

Le parti politique qui a perdu les élections qui écrit à la CEDEAO de signifier au président Embalo Umaro à démettre M. Fernando Gomes qui vient d’être nommé, procureur général de la république. Premier constat, et si tous les partis politiques de l’opposition pour peu, doivent écrire à l’organisation, pour intimer l’ordre au président légalement élu de la consulter avant de prendre des décisions, est-ce-à-dire que la CEDEAO n’a rien à faire ? Deuxième, faut véritablement que la CEDEAO crée des centres de formation pour ces opposants souvent en maille de crédibilité et souvent plein de haine, qui ne voient plus l’intérêt national et qui désirent que tout se résume à leurs seuls intérêts personnels ?

Un courrier adressé à la CEDEAO

Un courrier de plus de trois pages, adressé à la CEDEAO pour lui demander d’intimer l’ordre au président élu de la Guinée-Bissau de les consulter avant de poser tout acte, comme s’il était leur valet. Il faut qu’ils comprennent qu’il est le président de la république et non un ami.

Dans le courrier, M. Simoes Pereira fait état d’un criminel que le président Embalo Umaro aurait blanchi en le protégeant dans cette haute fonction de procureur de la république. Pour tous ceux qui connaissent le parcours de Fernando, savent qu’il a été le fondateur de la ligue des droits de l’homme dans son pays. Il a aussi servi pendant longtemps le pouvoir du PAIGC et qu’il se serait mis en rupture de banc pour incompatibilité de mœurs.

M. Fernando Gomes, n’est pas un étranger à ce que les guinéens le sachent. Si depuis son élection, les membres de PAIGC voulaient que le président élu prenne fonction pour se mettre au travail, ils n’allaient pas remuer ciel et terre pour l’empêcher d’appliquer son programme. En plus, même la communauté internationale vient de reconnaître que la constitution de la Guinée Bissau a été à la base de tous les conflits auxquels le pays était lié qui bloquait son développement. Et si c’est maintenant que le vrai diagnostic est entrain d’être posé pour trouver les remèdes au cancer guinéen, il faut encourager le président Umaro Embalo, qui ne doit pas faire des ennemis de ses ennemis, ses ennemis.

La nomination de M. Fernando Gomes bouscule l’opposition bissau-guinéenne

La nomination de M. Fernando Gomes qui effraie tant l’opposition bissau-guinéenne le président Embalo Umaro ne le fait pas pour narguer quiconque, mais il fait appel à toutes les compétences de se mettre à sa disposition pour combler le vide. Si on parle de crime de sang, dans quel camp se mettra donc le PAIGC qui a gouverné durant des décennies ce pays, dont les résultats sont visiblement chaotiques et décriés.

 S’il y a des poursuites, ce n’est point le dynamique Fernando Gomes, mais bien dans leur camp, mais comme le président Embalo ne veut pas passer son temps à faire de la chasse à l’homme sa priorité, il n’a d’ordre pour le moment à recevoir de la CEDEAO.

Il faut à l’Afrique, des opposants crédibles, qui peuvent servir de contre poids et non tomber dans la délation pour ralentir ou bloquer des nominations de valeur. En le nommant aussi au poste de procureur de la république, que ceux qui ne se reprochent de rien se calment. Pour l’heure le monde entier retient au président Embalo, un déterminé à propulser le développement de son pays qui a accusé trop de retard.

Ce dont il a besoin, ce sont des compétences valables pour actionner le développement qui a motivé son entrée en politique. C’est trop tôt pour demander qu’on lui inflige des sanctions parce qu’il a nommé un tel ou une telle. Pour le moment, il va se servir des échecs du passé pour relancer la vie avec espoir, respect, crédibilité et détermination, que ceux qui ne veulent pas comprendre ce langage, passent leur chemin.

A la CEDEAO de tout faire pour lui trouver les moyens matériels et financiers pour permettre au président Embalo de se mettre véritablement au travail, 5 ans dans la vie d’une nation, ce n’est rien. Le reste ce sont des états d’âme qui ne peuvent pas faire fonctionner un pays.

                                                                         Joël ETTIEN

       Directeur de publication : businessactuality.com

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